Les mandats ouvrant droit à parrainer un candidat à l’élection présidentielle
C’est la loi du 6 novembre 1962 qui énumère les mandats ouvrant droit à parrainage d’une candidature, dans l’ordre et sous le libellé suivants :
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membre du Parlement (député ou sénateur) ;
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membre d’un conseil régional ;
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membre de l’Assemblée de Corse ;
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membre d’un conseil départemental ;
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membre du conseil de la métropole de Lyon ;
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membre de l’Assemblée de Guyane ;
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membre de l’Assemblée de Martinique ;
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membre d’un des conseils territoriaux de Saint-Barthélemy, de Saint-Martin ou de Saint-Pierre-et-Miquelon ;
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membre du Conseil de Paris ;
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membre de l’assemblée de la Polynésie française ;
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membre d’une des assemblées de province de la Nouvelle-Calédonie ;
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membre de l’assemblée territoriale des îles Wallis-et-Futuna ;
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maire ;
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maire délégué d’une commune associée ;
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maire délégué d’une commune déléguée ;
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maire d’arrondissement de Paris, de Lyon ou de Marseille ;
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conseiller à l’Assemblée des Français de l’étranger ;
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président de l’organe délibérant d’une métropole ;
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président du conseil d’une communauté urbaine ;
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président du conseil d’une communauté d’agglomération ;
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président du conseil d’une communauté de communes ;
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président de la Polynésie française ;
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président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie ;
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membre du Parlement européen ressortissant français élu en France.
Le formulaire de parrainage reprend cette liste en les distribuant en 17 rubriques :
1. Député | 11. Président d’un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre |
2. Sénateur | |
3. Représentant français au Parlement européen | 12. Président de la Polynésie française |
4. Conseiller à l’Assemblée des Français de l’étranger | 13. Président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie |
5. Conseiller régional ou membre de l’Assemblée de Corse | 14. Membre d’une assemblée de province de la Nouvelle-Calédonie |
6. Conseiller départemental ou membre du conseil de Paris | 15. Conseiller territorial ou membre d’une assemblée d’une collectivité d’outre-mer |
7. Conseiller métropolitain de Lyon | 16. Membre de l’Assemblée de Guyane et de l’Assemblée de Martinique |
8. Maire | |
9. Maire délégué d’une commune associée ou d’une commune déléguée | 17. Autre mandat habilité (indiquer lequel) |
10. Maire d’arrondissement |
Ces rubriques diffèrent du texte de la loi sur les points suivants :
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Les mandats de députés et de sénateurs [1] et [2] sont mentionnés séparément ;
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A l’inverse sont regroupés les mandats de :
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conseiller régional et de membre de l’assemblée de Corse [5] ;
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conseiller départemental (y compris à Mayotte) et conseiller de Paris [6] ;
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membres des assemblées de Guyane et de Martinique [16] ;
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L’appellation de « président d’un établissement public de coopération intercommunale» [11] comprend les fonctions de :
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président du conseil d’une métropole (y compris celles d’Aix-Marseille-Provence et du Grand Paris) ;
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président du conseil d’une communauté urbaine ;
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président du conseil d’une communauté d’agglomération ;
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président du conseil d’une communauté de communes.
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L’appellation de « conseiller territorial ou membre d’une assemblée d’une collectivité d’outre-mer » [15] regroupe les mandats autres que ceux particuliers à la Nouvelle-Calédonie, à la Guyane et à la Martinique, à savoir les membres :
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des conseils territoriaux de Saint-Barthélemy, de Saint-Martin et de Saint-Pierre-et-Miquelon ;
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de l’assemblée de la Polynésie française ;
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de l’assemblée territoriale des îles Wallis et Futuna.
La rubrique « autres mandats » [17], prévue pour adapter le parrainage à tout changement imprévu à la liste des mandats, ne recouvre, en l’état du droit en vigueur, aucun mandat précis. Elle ne devrait donc pas être renseignée dans les présentations adressées au Conseil.